Le projet

Genèse du blog

Diplômée du Master 2 Management de la Communication du CELSA en juillet 2013, j’ai fait le choix de compléter mon parcours avec un diplôme supplémentaire du CELSA : le D.U “Sociétés, cultures et pratiques professionnelles”.

Dans le cadre de ce D.U, j’ai pu effectuer un semestre d’études à l’étranger, aux États-Unis, à la California State University of Monterey Bay (voir sur la carte). Les étudiants internationaux étaient majoritairement… des Allemands. 4 Français, 70 Allemands, 1 Tunisien, 3 Canadiens, 2 Australiens, 0 Espagnol (1). Ainsi, au même moment où je faisais la rencontre de la culture américaine, je faisais – sans m’en rendre compte, et sans l’avoir voulu – la rencontre de la culture allemande.

Imperceptiblement ont commencé les premières analyses interculturelles de “l’autre” : de “l’Allemand” et du “Français” (alias, le “frenchie”). Et puis, je me suis mise à observer le discours des français sur les allemands qui seraient “comme-ci, comme-ça” alors que nous les français nous serions plutôt “comme ci, comme ça” ; les discours de l’entourage, en France, qui, et notamment parmi les anciens, les générations de la guerre, ravivaient, inévitablement, des souvenirs douloureux. Les grands discours attendus, les grands classiques étaient au rendez-vous. En pointillés, se dessinaient de grandes thématiques, celles qui façonnent la personnalité de ce “couple franco-allemand”.

De retour en France, j’ai intégré un centre de recherche franco-allemand. Créé à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire du Traité de l’Elysée, né d’une volonté des gouvernements français et allemand, il se décline en deux antennes qui collaborent, une à Paris, une à Berlin. Venaient ainsi s’ajouter à ma liste d’observations, celles des modalités de collaboration entre français et allemands, … au travail.

“On comprend Rhin” : un carnet de bord du regard de la France sur l’Allemagne au XXIème siècle

Désireuse de formaliser ces observations de terrain et de creuser mes réflexions sur le franco-allemand, je me lance aujourd’hui dans l’aventure du blog. “On comprend Rhin”, est un carnet de bord de la rencontre avec l’Allemagne, ses habitants, ses travailleurs et ses étudiants ; un petit guide des grandes questions et thématiques de la relation franco-allemande. Conçu par entrées thématiques, il propose une approche dynamique placée sous le signe de la sérendipité, sérendipité relative à toute rencontre du troisième type, à l’œuvre dans tout processus de relation interculturelle. Notre approche communicationnelle nous permettra d’aborder un large spectre de problématiques : l’Allemagne dans les médias, les modalités communicationnelles, les marques franco-allemandes, concurrence touristique et valorisation des territoires, etc.

Un billet, un thème, un éclairage – voici la formule que nous suivrons pour faire de ce blog un outil dynamique d’introduction au franco-allemand, à l’heure aussi où l’Allemagne et la France recomposent leur présence dans l’Europe, 100 ans après le début de la première guerre mondiale, à l’heure aussi où, l’Allemagne, s’impose plus que jamais comme un leader européen observé de tous et peut-être aussi, jalousé par la France.

Bonne lecture à tous.

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Notes :

(1) Au-delà de cette communauté étudiante, il y a en Californie, ainsi qu’à Monterey une très grande communauté allemande. L’Oktoberfest de Monterey, plus vrai que nature, en est le signe (http://www.oktoberfestmontereybay.com/).

La Californie compte environ 6 millions de Germano-américains. On estime à environ 17,10% le taux de la population américaine ayant des origines allemandes.

(Source : Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Germano-Am%C3%A9ricains)

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